Sports de combat. Youssef Boughanem, avant son premier combat de MMA à Metz : « C’est excitant »


Après une riche carrière en pieds-poings, comment est née l’idée de vous lancer dans le MMA, Youssef Boughanem ?

« Cela fait des années que je regarde le MMA, mon petit frère m’en parle. J’aurais voulu faire une expérience dans un combat libre, pour voir ce que ça fait. C’est une nouvelle aventure, un couloir noir avec une lumière au bout. Après, ce sera une victoire ou une défaite, j’ignore le résultat. Mais je le fais pour m’amuser car j’ai déjà fait ce que je devais faire en boxe thaï. »

Est-ce une préparation différente ?

« Oui, tu fais des défenses contre la cage, tu fais des amenés au sol, tu fais des défenses d’amenés au sol, tu roules au sol. Beaucoup de gens pensent qu’il y a beaucoup de force dans le MMA, moi, je pense que, par-dessus tout, il y a beaucoup d’intelligence et de technique. J’ai beaucoup travaillé cet axe-là avec Maître Nicolas Martinez, ceinture noire 3e degré, à la base de Fréjus, avec le lutteur Maxime François, de Creteil, et mon petit frère Yassine. »

Avez-vous hâte d’entrer dans la cage, ce samedi soir à Metz, au complexe Saint-Symphorien, pour la première édition de Fight and Furious in Octogon  ?

« Oui, pour voir ce que ça fait. C’est cinq minutes, il n’y a pas de compte de l’arbitre, qui intervient seulement pour arrêter le combat, s’il y a un danger de mon côté ou de celui de mon adversaire. »

« Pas plus de cinq ou six combats »

Passer du ring à la cage, c’est un environnement totalement différent ?

«  C’est autre chose. C’est excitant. Et tout ce qui est excitant vaut la peine d’être vécu. Les bénéfices sont les risques, donc je prends ça avec grand plaisir, que ce soit gagnant ou perdant. Je vais essayer de gagner, de parler avec le cœur et me surpasser. »

Vous projetez-vous dans une future carrière en MMA ?

« Pas plus de cinq ou six combats. Après, je voudrais bien m’occuper de mes enfants, les éduquer et rester avec eux. »



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