Marseille est décidément un club à part sur la planète football. Malgré l’élimination précoce dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, l’OM n’avait pas forcément raté son départ en championnat. Du moins sur le plan comptable, puisque Marseille occupe la 3e place au classement après cinq journées, en dépit d’un fond de jeu franchement ennuyant.
À midi, ce mardi 19 septembre, L’Équipe annonçait que Marcelino avait annoncé sa démission à ses joueurs, dans un contexte tendu, au lendemain d’une réunion virulente entre les personnalités les plus influentes des groupes de supporters et la direction olympienne, parmi lesquels le président Pablo Longoria. Une nouvelle surprenante, à deux jours de l’entrée en lice des Olympiens en Ligue Europa sur la pelouse de l’Ajax Amsterdam, jeudi 21 septembre (21 h). Même si après les scènes de colère exprimées dans les tribunes du Vélodrome après le match nul concédé le week-end dernier face à Toulouse (0-0), la rupture semblait consommée.
Des menaces de mort envers Pablo Longoria ?
La crise a pris un tournant complètement inattendu une petite heure plus tard lorsque la version espagnole d’Eurosport annonçait une autre démission à venir, celle de… Longoria. Le site précisait que le président avait été la cible de menaces de mort de la part des supporters lors de cette fameuse réunion, qui aurait ainsi conduit le protégé de Frank McCourt à prendre ses distances avec l’OM.
Sur les réseaux sociaux, la twittosphère marseillaise s’est enflammée. La majorité des fans, si elle n’est pas forcément en adéquation avec la politique économique et sportive proposée par Pablo Longoria, ne cautionne pas l’idée qu’on puisse menacer un dirigeant. Silence radio des concernés, notamment de la part des South Winners et du très influent Rachid Zeroual.
Mais un énième rebondissement s’est produit, en deux temps. Le quotidien La Provence a d’abord expliqué que la démission de Marcelino n’était pas d’actualité, et que l’ancien technicien de Valence avait simplement glissé à un joueur dans les couloirs de La Commanderie que sa présence au club n’avait plus de sens si son président était amené à quitter son poste. Ce qui n’a rien de véritablement surprenant puisque les deux hommes sont réputés proches.
La version des menaces de mort a elle aussi été démentie, cette fois par L’Équipe, qui confirme que Pablo Longoria a été ébranlé par l’actualité de ses dernières heures, mais qu’après un coup de fil passé au propriétaire, il s’est résolu à conserver la présidence.
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Une réunion de crise s’est tenue au centre d’entraînement marseillais dans la journée, et pourrait déboucher sur du mouvement au sein de l’organigramme de l’OM… ou pas. Pour le moment, le club n’a pas communiqué pour confirmer ou infirmer quoi que ce soit. Et laisse se mouvoir une agitation médiatique que seule Marseille est capable de susciter.