L’ancienne présidente du RN ne devrait a priori pas céder sa place à Jordan Bardella pour la prochaine échéance présidentielle, en 2027.
Par H.R avec AFP

© PASCAL GUYOT / AFP
Publié le
« Je suis la candidate naturelle de mon camp à la présidentielle » de 2027, a déclaré lundi Marine Le Pen au 20 heures de TF1, en réponse à une question sur ses ambitions élyséennes après trois échecs successifs.
Interrogée sur l’échéance de 2027 et son intention ou non de « passer son tour » pour laisser place au nouveau président du RN Jordan Bardella, la fille de Jean-Marie Le Pen a répondu : « A priori non, pour l’instant, tant que j’en ai pas décidé autrement. »
La finaliste des élections présidentielles de 2017 et 2022 usait jusqu’alors en privé d’une formulation à double négation davantage alambiquée, se disant « candidate tant qu'(elle) n’avait pas décidé de ne pas l’être ».
« Jordan Bardella fera un très bon Premier ministre »
Sa sortie dans le journal de TF1 parachève une clarification des rôles entamée ce week-end, à l’occasion des universités d’été du Rassemblement national : interrogés par plusieurs journalistes sur une rumeur qui prêtait à Marine Le Pen l’intention de nommer Jordan Bardella à Matignon en cas de victoire en 2027, les deux intéressés s’étaient d’abord contentés de ne pas démentir, sourire en coin.
« Oui, Jordan Bardella fera un très bon Premier ministre », avait ensuite estimé samedi soir Marine Le Pen face à une caméra de France 5, dans une séquence diffusée lundi.
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