dans les coulisses de la nouvelle émission de France 2


REPORTAGE. La chaîne du service public lance ce soir une déclinaison « pop » de son programme consacré aux jeunes virtuoses. Avec un jury renouvelé. Nous y étions.







Par


Faustine Bollaert, Blanca Li, Chimene Badi, Ibrahim Maalouf, Zahia Ziouani, Liam, Till, Dina, Mahe, Teva, Eva, Nicolas, Lili, Tafita, Luna, Shaina, Leny, Catarina, Fleur et Thimeo sur la scene de Prodiges Pop.
Faustine Bollaert, Blanca Li, Chimène Badi, Ibrahim Maalouf, Zahia Ziouani, Liam, Till, Dina, Mahé, Téva, Eva, Nicolas, Lili, Tafita, Luna, Shaina, Leny, Catarina, Fleur et Thiméo sur la scène de Prodiges Pop.
© Marie ETCHEGOYEN / FRANCE TV / © Marie ETCHEGOYEN / FTV

L‘ambiance est concentrée mais conviviale sur ce plateau qui nous rappelle des souvenirs en ce mercredi de juillet. On y retrouve le décor familier de Prodiges, le concours de jeunes danseurs, chanteurs et musiciens classiques de France 2 qui fêtera ses 10 ans pendant les fêtes de fin d’année, ainsi que l’orchestre Divertimento et sa cheffe Zahia Ziouani. Le tout à quelques détails près : de drôles de statues de dinosaures tentent de s’échapper de leur cage et des guitares électriques ainsi qu’une batterie ont fait leur apparition dans l’orchestre classique… Bienvenue dans Prodiges Pop, nouvel avatar du genre qui fait ses débuts ce samedi 16 septembre au soir.

« On danse beaucoup en coulisses, on connaît un peu plus les chansons, c’est un peu moins solennel », rigole Faustine Bollaert qui a accepté avec enthousiasme de présenter cette déclinaison pop de l’émission dont elle tient les manettes depuis 2021. On retrouve les fondamentaux du genre. Ils sont quinze jeunes, âgés de 9 à 16 ans, qui vont se produire dans les trois mêmes catégories que dans la version classique : instrument, chant, danse. Première édition oblige, ils ont été repérés en grande partie sur les réseaux sociaux ou dans les écoles de danse. « Je les trouve un peu moins stressés [que les enfants qui concourent dans la version classique, NDLR], commente la présentatrice, ils ont une certaine fraîcheur. On voit qu’ils ont plus l’habitude des réseaux sociaux que des concours de conservatoire. »

Trois nouveaux jurés

Pour le jury, place en revanche à un tout nouveau casting : Blanca Li pour la danse, Chimène Badi pour le chant et Ibrahim Maalouf pour les instruments en sont les nouveaux visages. Si tout le monde se trouve ravi d’être en si bonne compagnie, ils tiennent aussi à apporter leur touche singulière, toujours avec bienveillance mais sans sacrifier l’exigence technique. « C’est une occasion de montrer que les instrumentistes peuvent aussi faire le show, en dehors du domaine dans lesquels on les voit le plus : le classique », fait par exemple valoir le trompettiste quand Chimène Badi exprime sa recherche « peut-être de choses un peu moins parfaites et avec plus de failles mais où on chope l’émotion » et Blanca Li de la « vérité qui se dessine ». Tous en revanche sont unanimes sur le professionnalisme de ces enfants, travailleurs, investis et passionnés et leur conscience aiguë de leur image de soi, façonnée par les réseaux sociaux.

À LIRE AUSSI Gautier Capuçon : « Rien ne remplacera jamais le talent »

Alors que sur le plateau les répétitions battent leur plein pour la finale de la compétition (diffusée samedi 23 septembre), on en taira donc les détails, difficile en effet de ne pas remarquer combien ces enfants, pour certains adolescents mais pour d’autres à peine sortis de l’enfance, savent soigner leur look, leurs effets et leur rapport à la caméra. Il faut attendre qu’ils aient quitté la scène pour les voir plaisanter entre eux, jouer avec les micros des choristes où se faire rabrouer après avoir taquiné le piano de l’orchestre.

L’émission, qui s’enregistre dans la bonne humeur et les paillettes, suit le même cheminement que sa grande sœur classique, les jeunes artistes effectuent leur numéro (Johnny Hallyday, les Jackson five et Juliette Armanet ont remplacé Vivaldi, Haendel et Mozart) avant de recevoir ensuite les commentaires du jury, appliqué et enthousiaste. Parfois moins techniques et précis dans leurs critiques que dans la version originale, technicité de la musique classique oblige, mais toujours soucieux de leur prodiguer les meilleurs conseils. Et on est vite embarqués par la musique live et la mise en scène rythmée.

À LIRE AUSSI Ce que valent (vraiment) les inédits de Vivaldi ?

Finalement, dans ce concours où tout le monde est si professionnel, les enfants en tête, certains n’ont pas le cœur à cabotiner, se tordent les mains et pleurent avant même le début des prestations : les parents et les frères et sœurs des candidats, grands gagnants de la catégorie « émotions ».

Prodiges Pop, samedis 16 et 23 septembre à 21 h 10 sur France 2




Source link

Leave a Comment