Pour Gérald Darmanin, Jean-Luc Mélenchon « vit désormais de provocation en provocation »


Alors que les ambitions présidentielles de Gérald Darmanin se précisent, la vocation du ministre de l’Intérieur suscite des inimitiés. Selon Jean-Luc Mélenchon, l’ancien maire de Tourcoing symbolise « la jonction de la droite avec l’extrême droite ».

D’après le leader insoumis, Gérald Darmanin incarne une ligne politique « qui s’étend désormais de l’extrême droite jusqu’au macronisme, d’un seul fil ». Une ligne qu’il qualifie d’« orbanisme français », du nom du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

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« Depuis que j’ai 18 ans, je vote contre Le Pen », assure Gérald Darmanin

Interrogé sur France 2 ce samedi, le locataire de la place Beauvau contre-attaque. « La lutte contre la drogue, c’est vachement important, il faut continuer ça », ironise-t-il. Jean-Luc Mélenchon « vit désormais de provocation en provocation », déplore l’ancien ministre du Budget, saluant toutefois « un homme politique brillant » et « intelligent ».

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Gérald Darmanin se défend de toute ambiguïté idéologique avec l’extrême droite. « La vérité, c’est que contrairement à monsieur Mélenchon, moi, j’ai toujours été élu dans des territoires où il fallait se battre contre le Rassemblement national », affirme-t-il. « Depuis que j’ai 18 ans, je vote contre Le Pen », poursuit le ministre.

Alors que Gérald Darmanin estimait en février 2021 que Marine Le Pen n’était pas « assez dure » et même « un peu molle », il reconnaît sur France 2 avoir fait preuve d’« ironie ». « Je pense que c’est une erreur de débutant politique, donc je ne le ferai plus », admet-il.

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Éric Zemmour ne trouve pas non plus grâce à ses yeux, le ministre de l’Intérieur le jugeant même « parfois plus à droite que Marine Le Pen ». Selon lui, toute alliance électorale avec l’extrême droite est « impossible ».



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