PORTRAIT – Pour garantir la réouverture de la cathédrale Notre-Dame fin 2024 et succéder au général Georgelin, disparu accidentellement au mois d’août, son bras droit et fidèle collaborateur fait l’unanimité.
Philippe Jost n’a eu qu’à prononcer quelques phrases pour que l’assemblée lui offre un tonnerre d’applaudissements. En ce matin d’obsèques du général Jean-Louis Georgelin, au terme d’une longue cérémonie solennelle et recueillie, le souffle qui s’est alors engouffré dans la nef de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides exprimait bien plus que l’hommage à l’homme qui venait de mourir brutalement.
Il manifestait un soulagement, lié à la conviction désormais palpable que, oui, le chantier du siècle allait se poursuivre à la même cadence, sur sa lancée. Oui, la réouverture promise aurait bien lieu à Noël 2024. «Nous prenons un engagement collectif de mener à bien cette magnifique mission qui a fait votre vie depuis quatre ans […], a-t-il dit à l’adresse du défunt. Il reste beaucoup à faire, des aléas et des imprévus sont certainement en embuscade, mais nous vous le devons.»
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