Philippe Jost, haut fonctionnaire et bras droit du général Jean-Louis Georgelin, disparu brutalement en montagne cet été et qui était chargé de superviser le chantier de reconstruction de Notre-Dame, lui succède, a fait savoir jeudi 7 septembre l’Elysée à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du Figaro.
Le général Georgelin, ancien chef d’état-major des armées, avait été désigné par le président Emmanuel Macron en avril 2019 pour superviser le chantier, après l’incendie ayant détruit une grande partie de la cathédrale, chef-d’œuvre de l’art gothique connu dans le monde entier. Il est mort accidentellement le 18 août en Ariège lors d’une randonnée dans les Pyrénées, à quelques jours de son 75e anniversaire.
L’annonce de sa désignation a été accueillie avec satisfaction par les équipes à l’œuvre, « très heureuses de ce choix que nous appelions de nos vœux pour la bonne marche du chantier », a réagi l’établissement public chargé de la reconstruction de Notre-Dame, interrogé par l’Agence France-Presse.
Une réouverture après les JO de Paris
Cet ancien élève de l’Ecole polytechnique, ingénieur général de l’armement, a débuté en 1985 à la direction générale de l’armement. Il a également été formé à l’Ecole du Louvre (1983-1986) et à la John F. Kennedy School of Government de Boston (1998), qui dépend de l’université de Harvard. Il est marié et père de famille.
La réouverture de Notre-Dame est toujours prévue en décembre 2024, après les JO de Paris, qui ne devraient pas avoir de répercussions sur la poursuite des travaux, selon l’établissement public. La date du 8 décembre pour cette réouverture a été avancée par l’Elysée, le général Georgelin lui-même, ainsi que par le diocèse.