Selon le journaliste, cette rencontre s’est accompagnée de quelques larmes. Mais les deux interlocuteurs, qui pouvaient compter sur le soutien des grands-parents maternels, ont fait front. Ils ont aussi puisé de la force dans les lettres de soutien et prières qu’ils ont reçues d’Arménie, du Mexique ou du Gabon. Ils ont également une pensée émue pour les 800 inconnus venus fouiller chaque sentier, chaque parcelle dans l’espoir de retrouver l’enfant après l’annonce de sa disparition. “Nous voulons dire merci à tous les anonymes qui sont venus sur place pour les battues”, lancent-ils auprès de nos confrères.
S’ils ont remercié les enquêteurs pour leur travail, les parents se sont, en revanche, montrés plus durs à l’endroit des médias. “Certains journalistes ont cru dévoiler que nous avions caché une réunion de famille chez mes parents ce week-end-là. Alors qu’il s’agit simplement de mes frères et sœurs qui habitent encore chez mes parents. Cela a suggéré chez certains un sordide drame familial”, déplore Marie.